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    Par La rédaction du Post
    le 13/11/2008, vu 20404 fois, 46 nombre de réactions
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    Tout est parti d'une blague de Canal+...

    Les spécialistes du marketing l'avaient à peine amorcé, Canal + l'a fait. La chaîne cryptée a lancé un buzz autour du cassoulet comme William Saurin et ses concurrents en auraient sûrement rêvé.

    Commençons par le commencement. Lors de l'élection d'Obama, à New York, des journalistes de la chaîne déploient une banderole immense avec inscrit en tout aussi gros le mot "CASSOULET". Les gens présents ne peuvent pas la rater, encore moins les télespectateurs des diverses chaînes présentes.

    Aperçu sur twitter de la cassouletmania
    Aperçu sur twitter de la cassouletmania

    La courbe des requêtes Google montre un net bond, surtout venu de New York.

    Commence alors sur les blogs un intense débat autour de 1- ce qu'est le mot "cassoulet" et 2- ce que cette banderole venait faire ici. Yann Barthès, l'homme par qui le scandale est arrivé, ne cachait pas son émotion: "Nous ne nous attendions pas à un tel buzz. Sur les blogs, ça les a rendus fous. Le site de "Time magazine" en a parlé. Le quotidien "Dallas Morning News" a même sorti qu’il s’agissait de la pancarte la plus étrange qu’ils n’avaient jamais vue."

    *D'après 20minutes.fr, la page Wikipedia du mot "cassoulet" a vu le jour dans la foulée. (En fait, elle existe depuis 2004, mais a connu d'un coup un net bond d'activité).

    Est-ce que cet intérêt soudain va faire revenir la gastronomie française aux Etats-Unis?*


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    *****STE patronne de truffiers  


    Odette étant Athée  !! j'ai trouvé une remplaçante éhééhhéh

     


     Riche en truffes ... le Richelais d'autrefois !

    Dans le Richelais (si proche du royaume des truffes que fut la Vienne, longtemps l'un des premiers départements producteurs en France), la trufficulture était florissante il y a moins d'un siècle. Ainsi, on commercialisa jusqu'à 20 tonnes de truffes, en 1882, sur le Marché de Richelieu. Une époque bénie pour les nombreux vignerons reconvertis en trufficulteurs après l'abandon des vignes détruites par le phylloxéra. Une époque durant laquelle se construiront dans toute la contrée de superbes maisons, édifiées grâce à la fortune amassée rapidement par ces "nouveaux riches" du Richelais.
    C'est à la fin du XIXème que la cité du célèbre cardinal connaîtra ses plus gros marchés truffiers. Des marchés qui, malgré le déclin de la trufficulture, se prolongeront jusqu'en 1920.

    ... C'est autour de cette fameuse fontaine de la place des Halles que se groupaient à la tombée de la nuit chaque lundi, jour de marché, dès la fin novembre, mais surtout à la mi-décembre, les marchands de truffes venus de Marigny-Marmande (jusqu'en 1901-1902), de Pouant, Neuil, Maulay, Saint-Marçolle, Beuxes et Loudun (jusqu'en 1918-1920). Les transactions ne duraient pas plus ... d'une demi-heure à une heure !
    Jusqu'en 1914, les petits récoltants du "diamant noir de la cuisine" les apportaient à l'usine de conserverie Guimier, d'où les joyaux du sol étaient expédiés à Paris. Une vieille richelaise se souvient aujourd'hui "de la forte odeur qui chaque lundi régnait sur la place". On raconte même que dans les années 20, un habitant logeant sur la place intenta un procés, se déclarant fortement incommodé par l'odeur des truffes les jours de marché.

    ... C'était au temps où, comme l'écrivait Balzac dans "César Birotteau" : "Devant le foyer à charbon de terre, le feu dorait une omelette aux truffes ..."

     

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    *aujourd'hui c'est la fête ..........................

    des truffes


    * tao étant belge j'ai pas voulu le vexé éhéhéh
     

     

     

    Sandwich aux truffes

     

     
    Le sandwich aux truffes! Eh oui! On est loin de la baguette classique jambon-beurre! Jetez un coup d'œil sur la carte des truffes. C'est sublime! Un petit menu consacré exclusivement à cet or noir de la gastronomie. L'hiver dernier, 200 kilos de truffes fraîches ont débarqué en cuisine en moins de trois mois.

    Michel Rostang a inventé ce sandwich gastronome et, si la recette est fort simple et se résume à pain-beurre-truffe, je pense que c'est dans sa nature généreuse qu'il en a fait un petit chef-d'œuvre. Il se compose de tranches de pain au levain grillées, généreusement beurrées au beurre salé de Noirmoutier garni de truffes émincées de belle épaisseur.

    Le sandwich est ensuite enrobé d'un film plastique et mis à reposer 24 heures pour que le pain s'imbibe des parfums de truffes jusque dans ses moindres pores.

    On moment de servir, on le grille sous la salamandre recto-verso. Il est servi tiède avec une petite salade assaisonnée à la vinaigrette de truffe


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    Bienvenue chez les Belch's.

    Petit guide pour les voisins français et autres
    Les 4 choses à savoir sur le 'Belge'.

    1. Les indispensables septante et nonante.

    70 = septante
    90 = nonante
    C'est simple, clair et net.... et grammaticalement plus correct que les
    ersatz du type quatre-vingt-dix ou soixante quatorze...
    D'ailleurs, pour faire un parallélisme avec d'autres langues, en anglais, 70 se dit seventy et pas sixty-ten.
    Même le néerlandais, qui se rapproche pourtant plus du Klingon (cfr. StarTrek), fonctionne de la même façon: 90 = negentig.


    2. L'accent

    L'accent, ou plutôt les accents ... car en Belgique, il y a autant d'accents
    que de villages. Vous n'êtes pas obligé de prendre l'accent pour converser
    avec un Belge. Ce n'est pas un mongolien et vous pouvez être sûr qu'il comprendra votre français de Marseille, Strasbourg ou Laval .

    Quelques dialectes:

    * le liéééééégeois (Liège)
    * le namuuuurois ( Namur ), proche de l'accent suisse du Valais
    * le tournaisieeeennn (Tournai), proche du Picard
    * le brusselaire : l'accent bruxellois est le plus connu et le plus (mal) imité. Alllleï, dis, fieu!

    Pour parfaitement l'imiter, il faut se mettre dans la peau du personnage, càd avoir une grande gueule et faire son malin avec sa Rolex / son autoradio / son 'G' (GSM = portable, portable = laptop) acheté à crédit qui a coûté 3 mois de salaire.
    En bref, il faut être un gars de la capitale.

    D'ailleurs , n'oubliez pas le dicton: Parisien, tête de chien, Bruxellois, même combat.
    De plus, le vrai Bruxellois utilise 50% de mots français et 50% de mots 'flamands' ou flamandisés juste pour faire bien.

    Ex: Ah, fieu waar heb je de velo gelaisseerd? Ah, ja, in de camionnette!
    Traduction: Eh bien, mec, ou as-tu laissé le vélo ? Ah, oui, dans la camionnette!


    3. Avoir une bonne prononciation

    Un bon conseil: bossez un sérieux coup là-dessus.

    - Bruxelles, se prononce Brusselle (et pas Brukselle)
    - Anvers , se prononce Anverssss (et pas En Vert, le 'S' est là, alors il faut l'utiliser)
    - Rembrandt se prononce Rembrandt (et pas Rang Bran)
    - Le célèbre 'W' : en France , on préfère le prononcer (souvent erronément!) comme un simple V. En Belgique, on préférera le prononcer 'ouhé '
    Ex: wagon: ouhagon - huit: ouhit - BMW se dit Bé Em ouhé - idem pour un VW et les WC. (Qui me rappelle: 'aller à la toilette' et 'non aux toilettes' : une à la fois, s'il-te-plaît bien!)
    - Les noms flamands : à apprendre au cas par cas. Mais en tout cas oubliez la prononciation française!!!!
    Ex: Maastricht : le ch ne se prononce par 'ch', ni 'k', mais dans une espèce de râle comme si vous vouliez cracher.

    Quant au double aa cela allonge la prononciation Maaaaaaaaaaaastricht (et non pas Maistrick)


    4. Les spécialités régionales

    Vous ne trouverez jamais d'endives blanches et pointues en Belgique, mais des chicons.
    Vous ne mangez pas des sandwichs, mais des pistolets; pas de petits pains aux raisins, mais des couques aux raisins; pas de chaussons aux pommes, mais des gosettes.
    On déjeune le matin, on dîne à midi et on soupe le soir.
    En Belgique, on 'preste' des heures de travail ou un service.
    Et on aime aller à la kermesse (fête du village) manger des caricoles (des espèces d'escargots de mer).
    On va s'acheter un cornet de frites à la friture.

    Et si vous croisez des friteries ce sont soit des français immigrés, soit des belges complexés qui ont changé leur enseigne parce qu'on leur a dit que friture n'était pas français !

    Et encore: En Belgique on tire son plan (se débrouiller), même quand on ne sait pas de chemin (a court d'idées). On boit des pils (bières) en demi ( 0.25 litres et non 0.5 litres ).
    On s'essuie les mains avec des essuies (serviettes).
    On attend famille quand on est enceinte (enfin les femmes en tout cas; les hommes c'est plus grave), et les portes s'ouvrent avec des clinches.
    Et à ce propos, en Belgique, une porte à 3 états: 'ouverte', 'fermée' et 'contre'.

    'A tantôt' signifie à tout à l'heure (et ne fait pas référence à un moment passé, ni à l'après-midi !).
    On utilise les torchons (serpillières), voire les loques à r'loqu'ter pour nettoyer par terre et non pour essuyer la vaisselle.
    Pour nous, un crayon est toujours en bois avec une mine en graphite (...et jamais un crayon à papier!). En effet, les 'bics' sont des stylos à billes et un stylo, un porte-plume.
    Nous aussi, on sait qu'on est les meilleurs. Mais nous, on préfère 'faire semblant que non' pour que personne ne s'en doute...
    Et ce ne sont pas des carabistouilles !!!!

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    rien a voir avec les belges !! mais j'aime bien  cette image


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    *C'est un homme qui est attaché à un poteau dans une tribu cannibaliste.
    Un cannibale s'approche et lui demande:
    - C'est quoi ton nom?
    Alors l'homme lui répond:
    - Pourquoi me demandes-tu ça?
    Le cannibale lui répond:
    - C'est pour le menu !


    *
    - Le chef cannibale soulève le couvercle de la marmite de temps en temps, et avec une énorme fourche, il pique le mec qui est en train de cuire!
    - Mais enfin! lui dit un autre cannibale! Foutez-lui au moins la paix !
    On le fout déjà au court-bouillon, alors si en plus on le torture...
    - Quoi!? Mais tu ne vois pas qu'il en train d'bouffer tout le riz!
    *
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    Nettoyeur d'écran gratuit


    le printemps arrive !!  avec les grands nettoyage
    pense aussi a nettoyer ton écran  ! facile écologique
    il faut juste bouger la souris
     


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    • Nettoyer l’écran

    Des traces de doigts et de poussière sur un écran ne sont jamais très agréables à regarder. Afin d’améliorer votre confort de travail, nettoyez donc régulièrement votre écran.

    1. Avant de manipuler votre écran, assurez-vous tout d’abord qu’il est bien éteint et débranché de la prise de courant.
    2. Dans un premier temps, vaporisez légèrement un liquide pour vitre (un nettoyant lunettes fait aussi parfaitement l’affaire) sur un chiffon doux en coton. Vous pouvez aussi imbiber simplement le chiffon en coton d’un peu d’eau chaude.


      Ne vaporisez pas de liquide sur l’écran
      N’appliquez jamais de liquide directement sur votre écran. Il pourrait s’infiltrer dans les fentes de l’écran et endommager votre matériel de façon irrémédiable.  
    3. Nettoyez ensuite votre écran avec le chiffon légèrement imbibé. Si vous avez un écran LCD, procédez avec douceur afin de ne pas écraser la dalle et l’abîmer définitivement.

     


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    Système D pour vos semis ! 

    >> En savoir plus : fabriquez vos godets en papier journal / fiche pratique

    Des pots pour vos semis en papier journal

    j'ai testé et j'ai trouvé ça formidable et facile a réaliser

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    * il y a plus qu'a attendre que mes Tournesol poussent 

    *j'ai ajouté un onglet repliable  vers l'intérieure pour consolider le tube !! une fois rempli de terre


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    La plage de Trez-Bellec - Telgruc plage


    La plage de Trez-Bellec
    Telgruc-sur-Mer, novembre 2006

     

    L’origine de ce nom vient du breton : « tal » le front « Cruc », la butte. Telgruc compte 1886 habitants au dernier recensement et avec 2829 hectares, c’est la plus grande commune agricole de la presqu’île. Elle a également tiré parti de ses atouts naturels pour développer une importante activité touristique sur les abords de la plage de Trez Bellec qui accueillent un centre nautique et quatre campings de deux à quatre étoiles.

     

    Porte de la Presqu’île de Crozon, Telgruc sur Mer, est dominée par les sommets du Menez Luz et du Menez Caon qui encadrent une large vallée verdoyante jusqu’à la plage de Trez Bellec. Cette plage et les grèves et falaises avoisinantes forment l’écrin où vient s’enchâsser le nord de la Baie de Douarnenez. Le baigneur et le sportif mais aussi l’amateur de farniente et le curieux d’histoire trouvent matière à un séjour de détente et de loisirs. Telgruc sur Mer, les vacances en liberté.


                          

     Le diaporama de Telgruc-sur-Mer<<

      


     

     

    Patrimoine et plages

    • L’église St Magloire, construite en 1604, fut par erreur bombardée en septembre 1944. 108 personnes périrent et il ne subsista de l’église que son clocher. Elle fut reconstruite après guerre et une stèle fut érigée sur la place de la mairie en reconnaissance à Sidi Yaya Du Gharb, ville du Maroc ayant soutenu Telgruc après ce bombardement.

    • Un arc de triomphe du 17e supporte, à l’entrée de l’enclos paroissial, les statues géminées de St Magloire et de St Gwénolé.

    • A la fontaine St Divy, fontaine de dévotion aménagée en 1577, l’eau s’écoule dans un sarcophage mérovingien. Cette eau passait pour guérir les maladies de reins.

    • La chapelle de Lanjulitte est un édifice en forme de croix latine du XVIIe siècle. Son fenestrage date de l?époque d?Anne de Bretagne (fin XVeme). Les terres appartenaient alors à la maison de Rosmadec dont le château a depuis totalement disparu. Les ruines ont été restaurées par la commune et le Conseil Général du Finistère. La devise de Telgruc, «En bon espoir», a été reprise à la famille de Rosmadec. Le dolmen

     

     


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    *les WC ou toilette ça na pas été toujours ça !!!


     

     

    tien JP  !!*


    *a la compagne il yavait ça !!



    *mais en ville avant le tout a l'égout  c'était le pot de chambre
    **

    ***

    ça c'est une toupine, et dans laquelle on ne fait rien cuire.

    Et oui, c'est un vase de nuit, l'équivalent du pot de chambre de votre enfance.

    Ce qui a beaucoup marquée , c'était le mode de collectage des dites toupines.

    Il faut se souvenir que jusqu'au milieu des années 50 du siècle dernier, peu de ville française possédaient de système de tout à l'égout. Alors!!!

     

    ...Le Torpilleur.

    Je vous laisse imaginer le détail des opérations.
    Ainsi que la saveur, j'allais dire le fumet, des anecdotes racontées par les anciens.
    Les disputes entre les femmes et les sergents de ville chargées de faire respecter les heures de dépots des toupines et l'interdiction de les laver aux fontaines.

    La nuit, il fallait être très prudent en circulant dans les rues sombre. Un certain nombre de nos concitoyens ayant pris l'habitude de vider leurs toupines par les fenêtres.

    Oh, ils prévenaient d'un vigoureux: "Passa ren?"
    Seulement, souvent l'avertissement arrivait en même temps que giclait sur le pavé le contenu de la toupine.

    Allez, je me replonge dans ma daube de poupre.

    Bon appétit.

     

     ****

    Utilisez ce lien si vous voulez ajouter un signet ou un lien direct vers cet article... Le Torpilleur des rues
    29-08-2007 Histoire

    La-Seyne

    Lorsque La Seyne devint une cité urbaine, et qu'il fallut procéder chaque jour à l'évacuation des ordures et des vidanges, on vit s'aligner sur les trottoirs devant chaque porte, à l'heure du laitier, les poubelles voisinant avec les toupines.

    C'étaient des véhicules différents qui se chargeaient d'enlever le contenu des unes et des autres. Ils ne circulaient pas aux mêmes heures et les toupines devaient être sorties peu avant le passage du torpilleur, au petit matin.

    Le ramassage des ordures ménagères s'effectuait au moyen d'un tombereau tiré par un cheval et le préposé, nanti d'une énorme pelle plate et d'un balai de bruyère, devait vider les poubelles et enlever les petits tas d'ordures accumulés par les balayeurs de rue bien avant son passage.

    Torpilleur

    Le torpilleur, véhicule hippomobile au XIXe siècle, devint un engin motorisé dans les quelques années qui précédèrent la mise en service de l'Émissaire commun.

    Mais pourquoi l'appelait-on ainsi ? Probablement parce qu'on le fuyait comme un navire aurait fui face à la menace d'une torpille. La puanteur que répandait ce véhicule constituait une telle agression qu'on le considérait comme un danger redoutable, surtout quand il venait à la rencontre d'un piéton. Ce dernier n'avait d'autre recours que de tourner les talons, en pressant son mouchoir sur ses narines. On disait alors : " Attention, ça torpille ! "

    Il arriva que pour éviter cette mauvaise rencontre, des travailleurs ratent le départ du bateau ou du tramway qui les conduisait à leur atelier ou à leur bureau. On voit donc que ce maudit véhicule avait dans la vie quotidienne des répercussions multiples et fort désagréables.

    Toulon

    Les toupines vernies, couvertes obligatoirement d'un disque en bois ou en métal, portant un bouton sphérique en son centre, attendaient sagement le passage du préposé municipal qui s'annonçait de loin par des jurons sonores. Son cheval n'allait jamais à la cadence qu'il souhaitait. Parfois, des récipients avaient été renversés par de mauvais plaisants, ce qui ajoutait à la colère du vidangeur et provoquait en lui des poussées d'exaspération. Ou alors, des retardataires le hélaient, leur toupine à la main. Il leur répliquait violemment :

    - Vous attendrez demain !

    - Mais j'en ai qu'une, de toupine !

    - Allez la vider vous-même chez Gamel !

    Pour la petite histoire, il faut savoir que les Gamel étaient des éleveurs de cochons établis au quartier Saint-Jean. Propriétaires de vastes terrains entre la route d'Ollioules et l'Hôpital, ils recevaient la vidange que l'on y épandait. Les émanations qui se mêlaient à celles des porcheries n'avaient pas fait de ce quartier un endroit où l'on flâne. Nos concitoyens avaient donc fait leur l'expression : Sènté Gamèou (ça sent Gamel) énoncée chaque fois qu'une odeur nauséabonde parvenait à leurs narines.


    Le passage du torpilleur dans la rue était l'occasion de scènes souvent désopilantes, sauf pour celui qui en était la victime.


    Le tonneau de vidange, monté sur deux roues, avait une contenance de cinq cents litres environ. Il était coiffé d'un entonnoir volumineux, par lequel le préposé versait le contenu d'un gros seau rempli lui-même par l'apport de plusieurs toupines. Les mêmes gestes répétés des centaines de fois, exigeaient des efforts physiques assez considérables.


    Tous ces transferts de liquides ne pouvaient s'effectuer sans éclaboussures, surtout lorsque le mistral s'engouffrait dans nos rues. On comprend pourquoi les passants avaient intérêt à s'écarter de ce véhicule pendant que le préposé municipal effectuait ses manipulations.


    Ce dernier, malgré l'adresse dont il pouvait faire preuve, mettait ses vêtements dans un état lamentable. Son pantalon en velours qui tombait en accordéon sur ses chaussures, son veston boutonné jusqu'au cou, son chapeau de feutre noir, présentaient un aspect peu ragoûtant.


    Et quand le gros tonneau que l'on appelait la boute (du Provençal bouta : tonneau) s'ébranlait sur les pavés disjoints, bringuebalant de droite et de gauche, des giclées du trop-plein s'échappaient par l'entonnoir pour venir s'écraser sur la chaussée en de redoutables flic-flac.


    Si le cheval n'avait pas su éviter les trous profonds, le vidangeur furieux l'accablait d'injures retentissantes.

    Toupines

    Et puis nos braves ménagères, les yeux encore gonflés de sommeil, venaient récupérer leur récipient. On assistait alors à d'autres scènes de la rue que nos grand-mères nous ont toujours contées avec des houles de rire.

    Ces dames s'approchaient délicatement de la toupine, en regardant bien où poser leurs pieds, tenant les pans de leur peignoir d'une main, alors que de l'autre, elles brandissaient l'escoubette, petit balai terminé par un hérisson de chiendent. Celles qui demeuraient à proximité d'une fontaine, y rinçaient leur toupine sans difficulté. Dans les rues les plus longues, où n'existait qu'un seul point d'eau à une extrémité, les ménagères qui en étaient le plus éloignées apportaient l'eau de rinçage de l'intérieur. Après avoir consciencieusement nettoyé le récipient, elles le vidaient dans le ruisseau où stagnait le liquide pendant plusieurs jours, surtout si la sécheresse sévissait. On imagine, dans ces conditions, ce que sentaient nos rues et les dangers d'infection que représentaient ces liquides croupissant dans les interstices des pavés !

    Sources : Marius Autran 2006

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      http://maprovence.skynetblogs.be/post/4914373/le-torpilleur-des-rues*

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    Il fait bon vivre à Brest et dans les villes environnantes. Ici l'on prend le stress à contre-pied. A deux pas de l'entreprise, du laboratoire ou de la faculté, la nature s'offre au détour d'une lande fleurie ou au creux d'un sentier de randonnée.

    Dentelles de plages et de criques abritées, vallons secrets, abers aux teintes d'aquarelle, phares exposés aux humeurs de la mer, îles semées dans les flots, les lieux de détente, de sport, de découverte et de résidence se multiplient à l'envie.

    Les monuments d'art sacré composent, dans les plus petites cités, des ensembles architecturaux pleins de finesse et d'inspiration. Châteaux, manoirs et mégalithes émaillent une campagne qui n'est jamais trop loin de la grande ville.

    Le climat océanique apporte la douceur tout au long de l'année, le rythme des marées et les jeux de lumière garantissent la diversité du spectacle.

    * Brest-a-ete-elevee-au-rang-de-ville-par-Henri-4-en-1593.jpg

    Détruit en 1944, le pont National était un pont tournant au dessus de la Penfled. Il permettait au
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    *Avant d'être détruit en 1944, le pont National était un pont tournant au dessus de la Penfled. Il permettait aux Brestois de passer du centre-ville au quartier Recouvrance tout en laissant passer les bateaux de la rivière à la mer. Après-guerre, il a été remplacé par le pont de la Recouvrance.

    Contrairement à son ancêtre pont National, le pont de la Recouvrance est équipé d'un système de
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    *Contrairement à son ancêtre pont National, le pont de la Recouvrance est équipé d'un système de levage. Il enjambe la rivière Penfeld depuis 1954.

    A découvrir à deux pas du pont de la Recouvrance, la tour Tanguy est l'une des rares constructions
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    *A découvrir à deux pas du pont de la Recouvrance, la tour Tanguy est l'une des rares constructions brestoises ayant résisté aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Elle date du XIVe siècle


     

    *A la sortie de Brest en direction de Quimper, le pont de l'Iroise enjambe l'Elorn pour rejoindre Remecq-Kerhuon. Cet ouvrage à deux haubans a été inauguré en 1994.

    A la sortie de Brest en direction de Quimper, le pont de l'Iroise enjambe l'Elorn
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    Abrité dans l'enceinte du château de Brest, le musée national de la Marine
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    Brest, les portes de l'Atlantique
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    *Reliée à l'océan Atlantique par la rade de Brest, la capitale du Finistère a toujours été liée à la mer. Son port militaire, son rassemblement de voiliers anciens ainsi que son centre Océanopolis en témoignent d'ailleurs très bien.

    Cd1-059 Service Communication Ville et Brest Métropole Océane
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    Construit en 1848, le phare de la pointe du Petit Minou indique l'entrée en rade de Brest
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    Es quais de la Penfeld à proximité du château, lui-même aménagé en musée national de la Marin
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    *La Marine française est toujours présente à Brest. L'arsenal est encore en activité, des bateaux militaires occupent les quais de la Penfeld à proximité du château, lui-même aménagé en musée national de la Marine

    Grande baie de 180 km², la rade de Brest est reliée à l'océan Atlantique par un étroit bras de
    les-tas-de-pois.jpg

    *Grande baie de 180 km², la rade de Brest est reliée à l'océan Atlantique par un étroit bras de mer appelé goulet de Brest.( photo les tas de pois)

    La baie de Douarnenez prend des aspects fantastiques à mesure que les nuages se forment et se défo
    La-baie-de-Douarnenez.jpg

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    La Recouvrance est une réplique d'une goélette du XIXe siècle.
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    *Navire symbole de Brest, la Recouvrance est une réplique d'une goélette du XIXe siècle. L'actuel gréement a été présenté pour la première fois lors de Brest 1992

    L'Armada de Brest
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    *Organisée tous les 4 ans depuis 1992, l'Armada de Brest est le rendez-vous incontournable des amoureux de vieux voiliers. Pour l'occasion, de nombreux gréements du monde entier sont réunis dans la rade. L'événement s'achève par une régate jusqu'à Douarnenez

    Le port de commerce de Brest est une grande plate-forme de trafic maritime. L'activité de pêche y
    Le-port-de-commerce-de-Brest.jpg

    *Le port de commerce de Brest est une grande plate-forme de trafic maritime. L'activité de pêche y est également maintenue

    Long de 3 km et large de 1.5 km, le goulet de Brest est un bras de mer reliant la rade de Brest à l
    --le-goulet-de-Brest-est-un-bras-de-mer-reliant-la-rade-de-.jpg

    *Long de 3 km et large de 1.5 km, le goulet de Brest est un bras de mer reliant la rade de Brest à l'océan Atlantique. Il se trouve entre la pointe du Petit Minou et la pointe de Portzic. 


    ** lien pour voir les photos de la copie d'écran

    http://maps.google.fr/maps?ll=48.308318,-4.465599&spn=0.17172,0.308647&t=h&z=12&lci=com.panoramio.all

     

     

    goulet-de-Brest.jpg

     

    Déjà vu en 2009 sur VOX http://scaphelico.typepad.com/blog/2009/05/brest.html


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