• que dieu sauve le roi  :

       l'hymne national anglais est d'origine française 

                                                         God save the Queen

     

                           .Louis XIV of France.jpg

     

     

     

    *Dans son ouvrage Souvenir la Marquise de Créquy évoque une origine française de l’hymne.
    L'ancêtre du « God save the King » serait la chanson « Grand Dieu sauve le Roi », écrite en 1886 par la duchesse de Brinon, supérieure de la Maison royale de Saint-Louis (futur lycée militaire de Saint-Cyr) pour l'inauguration de son établissement en septembre par le roi Louis XIV , alors malade. Pour les paroles, elle s'inspira du motet traditionnel,L'hymne de Saint Cyr ayant été exécuté en novembre de la même année, Jean-Baptiste Lully le reprend dans son Te deum, composé en 1687, pour célébrer la réussite de cette opération chirurgicale d'une fistule anale, ce qui donna lieu à des festivités considérables dans tout le royaume, popularisant ainsi l'hymne.
    Par ailleurs, traduite en latin « Domine, salvum fac regem », elle devient l'hymne royal français jusqu'en 1792, date de la dissolution de la monarchie.
                         .

    463px-Grand Royal Coat of Arms of France & Navarre svg

    Le Fils de Henry Carey, après la mort de celui-ci, réclama que son père soit reconnu comme auteur de l’hymne.
    Il existerait au Chateau de Versailles une pendule datant de la periode de 1700-1750 qui sonne l'air de« Grand Dieu sauve le Roi »
    La chanson aurait été reprise par Haendel qui l'aurait par la suite vendue a la couronne Britannique pour devenir un hymne royal.
    La chanson aurait été reprise par Haendel , peut-être à la suite d'une visite à Versailles. Il l'aurait par la suite vendu à la couronne britannique pour en faire un hymne royal,ce qui lui vaut aujourd'hui la paternité de l'œuvre.
    La chanson serait devenue populaire l'année suivante, après le débarquement de Charles Édouard Stuart, qui marque la fin des espoirs des Stuart de remonter sur le trône anglais. Les Hanovre, victorieux, adoptent cet air comme hymne royal britannique.

    A noter également que cet hymne fut traduit en allemand en 1790, en pleine période révolutionnaire, perçu alors comme un hymne royal célébrant l'Ancien Régime et non un hymne anglais comme aujourd'hui. Il a été pour cette raison choisi pour être l'hymne de l'empereur d'Allemagne, tant du Roi de Prusse que de l'Empereur d'Autriche-Hongrie, pays où il était chanté quotidiennement par tous les écoliers jusqu'en 1918.
    *

    7 commentaires
  • Ivan Salmon dit Victor Noir est né le 27 juillet 1848 à Attigny dans les Vosges.

    Offense chèrement payée

                                     *

    Victor Noir, à peine âgé de 22 ans
    Le prince Pierre Bonaparte s'estime diffamé par un article de La Marseillaise. Il provoque en duel son rédacteur en chef, Pascal Grousset. Ce dernier envoie Victor Noir et un ami au domicile du prince, 9, rue d'Auteuil, en vue d'organiser le duel. L'entrevue se passe mal. Victor Noir, semble-t-il, lève sa canne sur le prince et celui-ci, se saisissant d'un pistolet, fait feu sur le jeune homme et le tue net.

     

                                         *Fichier:Tombe Victor Noir.jpg

    Le meurtre de Victor Noir conduit le prince Pierre Bonaparte devant la Haute Cour de Justice, comme l’exige son rang. Après des débats houleux, le prince sera reconnu non coupable d’homicide volontaire, la légitime défense est reconnue et le prince est acquitté. Il est tout de même condamné à payer 25 000 f de dommages et intérêts aux époux Salmon, défendus par Maître Bernheim, eux-mêmes condamnés aux dépens envers l’état du procès criminel. L’Empereur Napoléon III demande à son cousin de quitter Paris pour éviter les troubles prévisibles. Le prince refuse ne se sentant pas responsable de la mort de Victor Noir.

    En 1885, les restes de Victor Noir sont conduits au Père Lachaise au cours d’une cérémonie commémorative. La République honore ainsi un martyr de la foi républicaine. Son tombeau est élevé par souscription nationale. On confie à Jules Dalou, ancien élève de Carpeaux (1827-1875 la réalisation du monument. Ce n’est pas un hasard, réfugié à l’étranger pendant la Commune, Dalou est devenu le statuaire de la République. Le monument est achevé en 1886. Le transfert des restes mortels de Neuilly à Paris donnent lieu à une anecdote d’un goût discutable : Louis Noir, assistant à l’exhumation, demande de se recueillir quelques instants sur la dépouille. Dévissant rapidement le couvercle du cercueil, il s’empare du crâne de son frère qu’il cache dans un panier. Georges d’Esparbès surprend cette manœuvre macabre, s’écrie, mais s’incline devant ce geste d’amour fraternel. Cette relique, est conservée sous globe. Louis Noir dialoguait assez souvent avec les mânes de son frère et l’interrogeait régulièrement. Le crâne fut restitué et a rejoint depuis la dépouille au Père Lachaise.

                                         * Victor Noir

    De nos jours, cette sépulture jouit d’une réputation un brin bizarre, certains attouchements avec la partie virile du gisant, oeuvre de Dalou, seraient censés apporter, amour et fécondité aux jeunes filles et femmes en mal de tendresse (sic).

    Cette croyance ou légende serait née d’une blague d’étudiants avec la complicité d’un employé des lieux, la virilité du gisant ayant subi un traitement lui rendant l’aspect brillant d’origine du bronze.

    Cette fable fut reprise sous la plume de divers auteurs et est aujourd’hui très répandue parmi les visiteurs du Père Lachaise. Quoi qu’il en soit, ce monument mérite d’être visité et son occupant respecté.

                                                     *

    Dita_Mourth christophe Mourthe

     

    http://farm3.static.flickr.com/2187/2234255601_a52bccb284.jpg

    *

     

     

    Le brave Victor rendrait les femmes fertiles, rendrait votre vie sexuelle follement torride et favoriserait les amours désirés !!!

    Pour que vos vœux s’exhaussent il y a deux écoles : la plus soft prétend qu’il vous faut , madame , placer une fleur dans le chapeau de notre héros , puis l’embrasser sur les lèvres avant de , finalement , lui frotter gentiment l’entrejambe … Ceci est donc la version conte de fée , fleur bleue , Barbie , américaine , bref , vous me comprenez …
    L’autre version est qu’il vous faut , ma pauvre dame , chevaucher le gisant à cru , si je puis dire ( vous comprendrez avec zéro intermédiaire en tissu , cuir , fourrure , latex ou autre ( enfin déjà là je pense avoir fait le tour car j’en cite des bizarres quand même) entre votre Frifri et le bronze de la statue) , vous disposez pour cela de différentes proéminences , le sexe bien sûr , mais aussi le nez , les lèvres , le menton et même les bottes du Monsieur !!

    Photo De James Robinson

     

    Le lustrement excessif de certaines parties du bronze atteste que la légende marche. Il est ainsi devenu une des tombes vedette du cimetière.
    Il y a quelques années la direction du Père Lachaise avait même décidé de fermer l’espace autour du tombeau afin d’empêcher les femmes de se frotter à notre héros, mais devant les protestations véhémentes qui lui furent alors adressées, elle décida de retirer les barrières. Ainsi, tous les jours, les gardiens continuent à surprendre des femmes plus ou moins vêtues en train de s’ébattre joyeusement avec Victor sous l’œil des promeneurs et des nombreux voyeurs.


    9 commentaires
  • le-cheque-a-travers-les-ages.jpg

     

      question de Denise !!

    Qui a inventé le chèque bancaire ?

    chèqueL'ancêtre du chèque bancaire est la lettre de change, inventée au 4è siècle av. J.-C. par les Grecs : elle permettait de voyager sans transporter d'espèces.

    Au 12è siècle, l'idée est reprise par les chevaliers templiers, qui développent l'usage de "bons à payer" pour éviter d'être pillés par l'ennemi.

     

    Un siècle plus tard naissent en Italie les premières banques. C'est à Pise que le plus ancien chèque connu est émis, en 1374. L'usage se développe en Angleterre au 18è siècle et en Europe occidentale au 19è siècle.

    Le chèque est introduit en France par une loi du 14 juin 1865.

     

     


          Petite histoire de la monnaie

    Vers 3000 av. J.-C. : le temple rouge d'Ourouk, ville mésopotamienne, est la première banque ; les reçus des dépôts sont des briquettes d'argile.

    On a trouvé à Mohenjo Daro, dans la vallée de l’Indus, des barres de cuivre oblongues, revêtues d’empreintes, que l’on peut dater du début du IIIe millénaire avant J.-C.

    Au IIe millénaire, les Hittites se servent de lingots de fer.

    Le code d’Hammourabi (vers 1760 av. J.-C.) évalue des gages en poids d’argent ; banquiers et marchands prêtent indifféremment en argent ou en orge.

    Au XIIe siècle, les Doriens utilisent des lingots de fer.

    En Extrême-Orient les premières monnaies apparaissent en Chine au XIe siècle av. J.-C. : les « monnaies bêches », puis, au Xe siècle, les « monnaies couteaux » (à cause de leurs formes).

    Vers 1000 av. J.-C., sous la dynastie des empereurs Tcheous, circule une sorte de billet de banque : une pièce carrée d'étoffe.

    Vers 700 avant J.-C., le roi assyrien Sennachérib se sert de saumons de plomb.

    Vers 687/675 av. J.-C. : Ardys, roi de Lydie, en Asie Mineure, crée une véritable monnaie avec de petits lingots d'électrum (alliage naturel d'or et d'argent) trouvés dans le fleuve Pactole.

    La monnaie apparaît en Grèce au milieu du VIIe siècle avant J.-C. et dès l’origine fait l’objet d’un marquage, d’abord par de simples poinçons, puis par des emblèmes (animaux, végétaux, figures anthropomorphes) qui ont pour fonction d’identifier la cité.
    C’est au roi Phidon d’Argos, un réformateur des poids et mesures, qu’on attribue l’invention de la monnaie en Grèce.

    En Asie Mineure, vers 550, Crésus, le premier, frappe double monnayage, or et argent, dans des pièces plus pures et plus légères : les créséides.

    Au VIe siècle av. J.-C., les Perses achéménides s'emparent de l'Empire babylonien et des royaumes lydiens. Ils battent monnaie à leur tour, sur la base du bimétallisme : or et argent. Sous Darius, vers 510, l’Empire perse frappe la darique.

    Athènes donne enfin une base monétaire à sa prépondérance : la chouette de son tétradrachme d’argent se répand dans tout le bassin méditerranéen de 476 à 413.

    Environ 450 ans avant notre ère, les cités grecques créent des banques publiques.
    L'une des plus anciennes de ces banques publiques est celle de la ville de Sinope, administrés au IVe siècle avant J.-C. par le père de Diogène le Cynique, assisté de celui-ci. A eux deux, ils imaginent une manipulation monétaire qui les fait condamner au bannissement pour fabrication de fausse monnaie ; en réalité, il s'agissait d'une dévaluation (diminution du titre de l'argent dans la drachme).

    Les banquiers de l'Antiquité grecque ont inventé la lettre de change.
    Dans son discours sur la banque, l'orateur athénien Isocrate parle de ce mode de paiement qui évite d'emporter en voyage de grosses sommes en numéraire.

    Dès le IVe siècle avant J.-C., les Gaulois copient sans scrupules les statères d’or de Philippe de Macédoine.

    En Chine, circulent les « sapèques », les célèbres pièces « Qian », en cuivre, rondes, percées d'un trou carré, qui auront cours durant deux millénaires.

    Les argentariae novae, boutiques de dépôts, de prêts et de changes, existent à Rome depuis le IVe siècle.

    Vers 300 avant J.-C., Rome « invente » sa propre monnaie sur le modèle grec en frappant un didrachme d’argent représentant au droit Mars casqué et au revers une tête de cheval avec la légende « ROMANO ».

    Le premier papier-monnaie est émis en Chine sous l'empereur Wudi en 119 av. J.-C.

    En 538, le franc Théodebert Ier frappe une monnaie d’or à son nom.

    « Si quelqu’un a mis une effigie sur de l’or ou frappé une monnaie sans l’ordre du roi, qu’il ait la main coupée » dit une loi du roi lombard Rotharis, vers 640.

    Sous Abd el-Malik apparaissent, en 695, les premières pièces d’or [le dinar (de « dinarius »)] et d’argent [le « dirhem » (de drachme)] de l’islam.

    Louis le Pieux (813-840) tente sans succès de recréer une monnaie d'or, le « solidus » (sou).

    L'usage du papier-monnaie est courant en Chine au IXe siècle de notre ère sous l'empereur Xian Zong (806 820).
     
    Auteur : Jean-Paul Coudeyrette
    Référence publication : Compilhistoire.
    Texte libre de tous droits pour un usage non lucratif ; reproduction interdite sans autorisation.

    Date de mise à jour : 05/07/2011           http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/monnaie.htm

     

     Dès le IVe siècle avant J.-C., les Gaulois copient sans scrupules les statères d’or de Philippe de Macédoine.

        

    Petite histoire de la monnaie

    *

    Le troc

    Lors d'un troc un échange a lieu de façon immédiate ou différée dans le temps. Si l'échange est immédiat le seul problème à résoudre, mais qui n'est pas des moindres, est celui de l'équité de l'échange.

     

    La mesure

    Pour qu'un troc soit équitable, il convient que ceux qui s'échangent, par exemple, des chêvres contre du blé, soient capables de comparer un nombre X de chêvres et une quantité Y de blé. Et cela suppose non seulement d'être capable de compter des chêvres, de mesurer des quantité de blé, mais aussi de concevoir, et de s'entendre sur le dénominateur commun à ce comptage et à cette mesure. Donc cela impose la capacité à « penser » l'abstraction du nombre, puis de la valeur. Et cela s'est produit pendant des millénaires bien avant l'invention de l'agriculture, de  l'écriture et de la monnaie.

       

    On a retrouvé, à Nuzi (mésopotamie), une bourse d'argile creuse qui est déjà une évolution de cette première forme. En surface on trouve l'inscription « objet contenant des moutons et des chèvres », puis l'énumération :
    « 21 brebis qui ont déjà eu des petits
    « 6 agneaux femelles
    « 8 béliers adultes
    « 4 agneaux mâles
    « 6 chèvres qui on déjà eu des petits
    « 1 bouc
    « 2 chevrettes ».
    A l'intérieur il y a 48 boules d'argile cru.

     

    Os de loup muni de 55 encoches regroupées par 5 , retrouvé en Tchécoslovaquie, 30.000 ans avant JC.

    Le plus vieux des documents arithmétiques date d'environ 35.000 ans avant JC. Il s'agit d'un péroné de babouin muni de 29 encoches.

     


     

    Avoirs et dettes "en comptes" ... 2000 ans av JC ! 

    La monnaie virtuelle ou scripturaire a réellement précédé l'usage de supports uniques (coquillages, pièces frappées, etc...) de mille ans au moins.

     


    "On a retrouvé à Tellô plus de 80 000 tablettes datant du règne de Goudéa, prince de Lagash (Tellô), 2 500 ans av. J.C. On a également mis à jour des comptes intéressants à Ur. Ils montrent que l'industrie métallurgique, l'industrie textile, le bâtiment, la fabrication des parfums étaient développés et que la comptabilité suivait étroitement la production."

    Du point de vue technique : "La technique d'enregistrement des comptes évolua durant ces quatre millénaires (de 6000 à 2000 av JC). Joseph H. Vlaemminck (1956) note qu'au point de vue de l'écriture, les textes de la IIIe dynastie d'Ur (IIIe millénaire av. J.C.) que l'on possède en grand nombre, présentent un net progrès.

    Dès cette époque, les tablettes distinguent tous les éléments caractéristiques d'un compte : la nature des objets de la transaction, le nom des contractants, les quantités livrées, les montants totaux. De nombreuses tablettes vont même plus loin, en indiquant la situation de la période précédente (solde), les augmentations séparées des diminutions et le solde de fin de période. Ces comptes sont du type "à postes superposés", c'est-à-dire comportant les augmentations en haut et les diminutions en bas ou vice-versa."

    http://curieux.morenon.fr/ZCu01.html

     

     

    cheque-en-bois.jpg

     

    Cheikh-sans-provision.jpghttp://www.tekit.fr/contentFiles/cb-4028.jpg

     

     

                                                                   http://www.planete-sfactory.com/images/upload/DECO-CADO/Blague-bourse.jpg


    1 commentaire
  • L’œuf de Christophe Colomb Une idée ingénieuse, mais qui semble évidente, est souvent rapprochée de ce mythique œuf de Colomb, avec la formule consacrée également attribuée au navigateur génois : « C’est simple, il suffisait d’y penser ».

    oeufs-en-equilibre.jpg

     

    un lien excellent a lire

         http://cristobal-colon.net/Dossiers/C10p1p2.htm 

    l-oeuf-de-colomb.jpg



    9 commentaires
  •  

    muguet-porte-bonheur.jpg

      Les noces de muguet symbolisent les 13 ans de mariage dans le folklore français.

    Le 1er mai, on offre traditionnellement du muguet « porte-bonheur » car il fleurit aux alentours de cette date. Cette tradition est très présente, entre autres, en France, en Suisse, en Belgique et en Andorre. Pour certains[Qui ?], seuls les brins de muguet ayant spontanément et naturellement treize fleurs portent bonheur.

    D'après le langage des fleurs, le muguet signifie « retour du bonheur ».

    Depuis 1982, le muguet est la fleur nationale de la Finlande. 

     

    mars 2011 fleurs 021

     

     

     Le muguet est tonicardiaque et diurétique. La présence de l'hétérosides cardiotoniques, entre autres de la convallatoxine, de la convallamarine et la convallarine, la rend toxique. L'effet est de ralentir le rythme cardiaque et d'augmenter la pression artérielle ; en outre, il a une action diurétique par irritation de l'épithélium rénal. Toutes les parties de la plante sont toxiques. Comme beaucoup d'autres plantes toxiques, à dose adéquate, elle a des propriétés pharmacologiques, et a été utilisée dans le traitement de maladies cardiaques particulières. Attention, son usage domestique est à proscrire du fait de son inintérêt et du danger mortel qu'il ferait courir. La convallatoxine a une action proche de la digitaline et de l'ouabaïne, pour avoir une idée de la réelle toxicité.
    L'ingestion provoque des troubles digestifs constitués d'irritation de la bouche, de douleurs abdominales, de nausées, de vomissements, de diarrhées. Ensuite surviennent les troubles du rythme cardiaque accompagnés d'une accélération de la respiration. La mort est provoquée par arrêt cardiaque 

     

      Fichier:1 of May, 1851.jpg - Wikipedia Orange 

     

             1er mai, par Franz Xaver Winterhalter

     

                     

     

          

        Les Hommes et le Muguet... 

    "Les hommes ont toujours vu, dans le muguet, un porte-bonheur. Privilège enviable qu'il partage avec le fer à cheval, le nombre 13 et la crotte de chien. Moins encombrant que le premier, moins abstrait que le second, moins direct que le troisième, il possède en outre l'avantage de pouvoir se porter à la boutonnière." (l'humoriste:  Jean-Paul Lacroix) 

     

     Les Belles Mères et le Muguet... 

    "Le 1er Mai, c'est le muguet, ces jolies petites clochettes blanches que l'on peut vendre sans   autorisation dans la rue, et dont l'odeur est délicieuse... mais aussi délicieusement nocive. Si vous voulez vous débarasser de votre belle-mère, offrez-lui un gros bouquet de muguet, dont les émanations, à hautes doses, peuvent provoquer un arrêt du coeur."

     

                                                  


    10 commentaires
  • en-avril-ne-te-decouvre-pas-d-un-fil.jpg

     

    Avec le réchauffement de la planète, dira-t-on un jour :

    "En janvier, ne te découvre pas d'un fil, en février, fais ce qu'il te plaît" ?

    On n'en est pas là et les dictons d'avril sont bien de saison.

    l-araignee.jpg


    12 commentaires
  •  

    Tout a commencé, paraît-il, en 1564 lorque le roi Charles IX décida de modifier la date du changement d'année...

     

     

      Jour saint pour tous les blagueurs, le 1er avril est traditionnellement synonyme de farce. Les professeurs sont souvent les victimes d'élèves ingénieux, les médias diffusent allègrement des canulars et tout le monde y va de son piège. Petit retour sur la plus rigolote des traditions.


    Fete-du-THON--pour-le-1-er-Avril.jpg
    A l'origine était Charles IX
    Si l'origine du poisson d'avril est controversée, l'hypothèse la plus courante le fait naître au 16ème siècle. En 1564, le roi Charles IX a décidé que l'année ne commencerait plus le 1er avril mais le 1er janvier. Un changement a également décalé les échanges de cadeaux et d'étrennes qui marquaient le passage à la nouvelle année. Pour semer le doute au sujet de la date réelle du nouvel an, certains ont persisté à offrir des présents en avril. Avec le temps, les petits cadeaux d'avril se sont transformés en cadeaux pour rire, en blagues, puis en stratagèmes pour piéger les autres.

     

    Pourquoi le choix du "poisson"
    Si les farces sont désormais connues sous le nom de "poisson d'avril", cela remonte là encore à ce cher 16ème siècle. Les cadeaux que l'on s'offrait en avril étaient souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l'un des pièges les plus courants était l'offrande de faux poissons.

    Et dans les autres pays...
    La tradition de la blague du 1er avril, au départ occidentale, s'est peu à peu diffusée. Elle s'exprime de différentes manières en fonction des pays. En Angleterre, par exemple, le 1er avril est l' "April's fool day". Les farces ne se font que le matin et si vous êtes piégé, vous êtes "une nouille". En Ecosse, soyez deux fois plus vigilant qu'en France car les farceurs peuvent également sévir le 2 avril. Au Mexique, l'unique tour consiste à subtiliser le bien d'un ami. La victime aura en échange des bonbons et un petit mot lui indiquant qu'il s'est fait avoir. Il existe même une version indienne du poisson d'avril : elle a lieu le 31 mars et se nomme la fête d'"Huli ".

     

     

    Quelques canulars célèbres de ces dernières années
    1992 : une radio publique nationale américaine annonce que Richard Nixon est candidat à l'élection présidentielle. Son slogan de campagne : "Je n'ai rien fait de mal, je ne recommencerais pas ".
    1999 : la radio BBC 4 affirme à ses auditeurs que l'hymne national anglais "God save the Queen" va être prochainement remplacé par un chant européen en allemand. Des milliers d'auditeurs appellent l'antenne, scandalisés.
    2000 : le quotidien sportif portugais "A bola" publie un article selon lequel l'UEFA a décidé de retirer l'organisation de l'Euro 2004 à son pays. Un traumatisme pour certains lecteurs…
    2002 : le site Internet canadien "Bourque Newswatch" annonce le départ du ministre des Finances, Paul Martin. Repris par le bulletin financier britannique, "The Gartman Letter", la nouvelle aurait fait perdre 32 cents au dollar canadien.

     


    9 commentaires
  • chateau-de-la-Roche-POT.jpg

     

     Le Siècle de la Toison d'Or

    Des seigneurs donnent au Château de La Rochepot à la fois leur nom et toute son architecture: ce sont Régnier Pot et son petit fils Philippe Pot, deux puissants vassaux des Ducs de Bourgogne et tous deux Chevaliers de la Toison d'Or.

    ChevalierA son retour des Croisades en 1403, Régnier Pot, chambellan de Philippe le Hardi, acquiert le château, alors nommé La Roche Nolay. Ce vaillant chevalier désire s'y installer et en faire sa résidence principale. Pour cela, il entreprend de refortifier le château existant et de le transformer pour le rendre habitable. A la suite de son père, Jacques Pot poursuit son oeuvre. Mais c'est Philippe qui va rendre plus illustre encore le nom de la famille Pot.

    C'est au château même que naît Philippe Pot, "le chevalier le plus accompli de son temps", dit-on. Conseiller privé de son parrain, Philippe Le Bon, il devient son premier chambellan puis son ambassadeur à Londres. Il passera ensuite au service de Charles le Téméraire avec qui il conservera les mêmes fonctions. Lorsque la Bourgogne sera annexée au Royaume de France en 1477, Philippe Pot se rallie à Louis XI puis à Charles VII. Il deviendra Grand Sénéchal de Bourgogne et se verra confier le rôle de représenter le roi dans sa province. Mêlé à toutes les affaires politiques importantes de son temps, il se distinguera par ses qualités de diplomate, sa brillante élocution et sa force de persuasion.

    Dans la région, il est aussi propriétaire de Châteauneuf-en-Auxois et il poursuivra conjointement la construction et l'agrandissement des deux châteaux. Quand il meurt en 1493, son tombeau est prêt: cette oeuvre sculptée remarquable est aujourd'hui exposée au Musée du Louvre.

    La famille Pot fera de ce pic rocheux une forteresse imprenable qui résistera vaillamment aux assauts des temps.


     

    Château de La Rochepot

     

    Niché sur le piton de la Roche Nolay, entouré de grands arbres, le château de La Rochepot est une petite merveille. 

    En passant le pont-levis, vous sentez déjà agir sur vous la magie des lieux. Construit au XIIIème, remanié en demeure d'agrément au XVème, privé de son donjon à la Révolution, le château des chevaliers de la Toison d'or, Regnier et Philippe Pot, tombe dans l'oubli et l'abandon avant de devenir au XIXème la propriété de la veuve de Sadi Carnot qui entreprend avec son fils de le faire restaurer avec grand soin. 

    Le puits en fer forgé, les tuiles multicolores vernissées des toits et le chemin de ronde sont les éléments extérieurs les plus captivants.

     


     

     


    Dans la tour nord, une des trois chambres est appelée la Chambre Chinoise, entièrement décorée et meublée d'objets chinois, cadeaux diplomatiques faits à Sadi Carnot.

     
     
    Le village adossé aux flancs de la roche mérite également une petite visite, 
    : dans une atmosphère tout à fait particulière qui incite au calme.
      

     


    8 commentaires
  •  "Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre".*Métiers disparus (11)Métiers disparus

     

    *

    Métiers disparus (1)

    *

    Métiers disparus (10)

     

    *

    Métiers disparus (12)

    *

    Métiers disparus (13)

    *

    Métiers disparus (14)

    *

    Métiers disparus (15)

    *

    *Métiers disparus (2)

    *

    Métiers disparus (3)

    *

    Métiers disparus (4)

    *

    Métiers disparus (5)

    *

    Métiers disparus (6)

     

    *

    Métiers disparus (7)

    *

    Métiers disparus (8)

    *

    Métiers disparus (9)

     

     

    Métiers disparus (16)


    14 commentaires
  •   

    *les WC ou toilette ça na pas été toujours ça !!!


     

     

    tien JP  !!*


    *a la compagne il yavait ça !!



    *mais en ville avant le tout a l'égout  c'était le pot de chambre
    **

    ***

    ça c'est une toupine, et dans laquelle on ne fait rien cuire.

    Et oui, c'est un vase de nuit, l'équivalent du pot de chambre de votre enfance.

    Ce qui a beaucoup marquée , c'était le mode de collectage des dites toupines.

    Il faut se souvenir que jusqu'au milieu des années 50 du siècle dernier, peu de ville française possédaient de système de tout à l'égout. Alors!!!

     

    ...Le Torpilleur.

    Je vous laisse imaginer le détail des opérations.
    Ainsi que la saveur, j'allais dire le fumet, des anecdotes racontées par les anciens.
    Les disputes entre les femmes et les sergents de ville chargées de faire respecter les heures de dépots des toupines et l'interdiction de les laver aux fontaines.

    La nuit, il fallait être très prudent en circulant dans les rues sombre. Un certain nombre de nos concitoyens ayant pris l'habitude de vider leurs toupines par les fenêtres.

    Oh, ils prévenaient d'un vigoureux: "Passa ren?"
    Seulement, souvent l'avertissement arrivait en même temps que giclait sur le pavé le contenu de la toupine.

    Allez, je me replonge dans ma daube de poupre.

    Bon appétit.

     

     ****

    Utilisez ce lien si vous voulez ajouter un signet ou un lien direct vers cet article... Le Torpilleur des rues
    29-08-2007 Histoire

    La-Seyne

    Lorsque La Seyne devint une cité urbaine, et qu'il fallut procéder chaque jour à l'évacuation des ordures et des vidanges, on vit s'aligner sur les trottoirs devant chaque porte, à l'heure du laitier, les poubelles voisinant avec les toupines.

    C'étaient des véhicules différents qui se chargeaient d'enlever le contenu des unes et des autres. Ils ne circulaient pas aux mêmes heures et les toupines devaient être sorties peu avant le passage du torpilleur, au petit matin.

    Le ramassage des ordures ménagères s'effectuait au moyen d'un tombereau tiré par un cheval et le préposé, nanti d'une énorme pelle plate et d'un balai de bruyère, devait vider les poubelles et enlever les petits tas d'ordures accumulés par les balayeurs de rue bien avant son passage.

    Torpilleur

    Le torpilleur, véhicule hippomobile au XIXe siècle, devint un engin motorisé dans les quelques années qui précédèrent la mise en service de l'Émissaire commun.

    Mais pourquoi l'appelait-on ainsi ? Probablement parce qu'on le fuyait comme un navire aurait fui face à la menace d'une torpille. La puanteur que répandait ce véhicule constituait une telle agression qu'on le considérait comme un danger redoutable, surtout quand il venait à la rencontre d'un piéton. Ce dernier n'avait d'autre recours que de tourner les talons, en pressant son mouchoir sur ses narines. On disait alors : " Attention, ça torpille ! "

    Il arriva que pour éviter cette mauvaise rencontre, des travailleurs ratent le départ du bateau ou du tramway qui les conduisait à leur atelier ou à leur bureau. On voit donc que ce maudit véhicule avait dans la vie quotidienne des répercussions multiples et fort désagréables.

    Toulon

    Les toupines vernies, couvertes obligatoirement d'un disque en bois ou en métal, portant un bouton sphérique en son centre, attendaient sagement le passage du préposé municipal qui s'annonçait de loin par des jurons sonores. Son cheval n'allait jamais à la cadence qu'il souhaitait. Parfois, des récipients avaient été renversés par de mauvais plaisants, ce qui ajoutait à la colère du vidangeur et provoquait en lui des poussées d'exaspération. Ou alors, des retardataires le hélaient, leur toupine à la main. Il leur répliquait violemment :

    - Vous attendrez demain !

    - Mais j'en ai qu'une, de toupine !

    - Allez la vider vous-même chez Gamel !

    Pour la petite histoire, il faut savoir que les Gamel étaient des éleveurs de cochons établis au quartier Saint-Jean. Propriétaires de vastes terrains entre la route d'Ollioules et l'Hôpital, ils recevaient la vidange que l'on y épandait. Les émanations qui se mêlaient à celles des porcheries n'avaient pas fait de ce quartier un endroit où l'on flâne. Nos concitoyens avaient donc fait leur l'expression : Sènté Gamèou (ça sent Gamel) énoncée chaque fois qu'une odeur nauséabonde parvenait à leurs narines.


    Le passage du torpilleur dans la rue était l'occasion de scènes souvent désopilantes, sauf pour celui qui en était la victime.


    Le tonneau de vidange, monté sur deux roues, avait une contenance de cinq cents litres environ. Il était coiffé d'un entonnoir volumineux, par lequel le préposé versait le contenu d'un gros seau rempli lui-même par l'apport de plusieurs toupines. Les mêmes gestes répétés des centaines de fois, exigeaient des efforts physiques assez considérables.


    Tous ces transferts de liquides ne pouvaient s'effectuer sans éclaboussures, surtout lorsque le mistral s'engouffrait dans nos rues. On comprend pourquoi les passants avaient intérêt à s'écarter de ce véhicule pendant que le préposé municipal effectuait ses manipulations.


    Ce dernier, malgré l'adresse dont il pouvait faire preuve, mettait ses vêtements dans un état lamentable. Son pantalon en velours qui tombait en accordéon sur ses chaussures, son veston boutonné jusqu'au cou, son chapeau de feutre noir, présentaient un aspect peu ragoûtant.


    Et quand le gros tonneau que l'on appelait la boute (du Provençal bouta : tonneau) s'ébranlait sur les pavés disjoints, bringuebalant de droite et de gauche, des giclées du trop-plein s'échappaient par l'entonnoir pour venir s'écraser sur la chaussée en de redoutables flic-flac.


    Si le cheval n'avait pas su éviter les trous profonds, le vidangeur furieux l'accablait d'injures retentissantes.

    Toupines

    Et puis nos braves ménagères, les yeux encore gonflés de sommeil, venaient récupérer leur récipient. On assistait alors à d'autres scènes de la rue que nos grand-mères nous ont toujours contées avec des houles de rire.

    Ces dames s'approchaient délicatement de la toupine, en regardant bien où poser leurs pieds, tenant les pans de leur peignoir d'une main, alors que de l'autre, elles brandissaient l'escoubette, petit balai terminé par un hérisson de chiendent. Celles qui demeuraient à proximité d'une fontaine, y rinçaient leur toupine sans difficulté. Dans les rues les plus longues, où n'existait qu'un seul point d'eau à une extrémité, les ménagères qui en étaient le plus éloignées apportaient l'eau de rinçage de l'intérieur. Après avoir consciencieusement nettoyé le récipient, elles le vidaient dans le ruisseau où stagnait le liquide pendant plusieurs jours, surtout si la sécheresse sévissait. On imagine, dans ces conditions, ce que sentaient nos rues et les dangers d'infection que représentaient ces liquides croupissant dans les interstices des pavés !

    Sources : Marius Autran 2006

    *

      http://maprovence.skynetblogs.be/post/4914373/le-torpilleur-des-rues*

    *

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique